always better when we're together (lucas & billie)

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{always better when we're together}
✰ w/lucas collins

En sortant de la maisons d’édition Billie fut accueillie par une charmante pluie bien humide. Il pleut rarement à San Francisco et il fallait que ça tombe le jour où Billie ne rentrer pas tout de suite chez elle après le  boulot. C’était un signe que la vie était meilleure derrière ses livres et son ordinateur et qu’elle aurait été mieux en pyjama chez elle avec de la crème glacé. Mais l’amitié et la sociabilité avait pris le pas sur ses envie d’ermite. Dégainant son téléphone portable à la vitesse de la lumière, elle chercha le numéro de Lucas. Son meilleur ami, presque omniprésent dans sa vie était toujours dans ces derniers appels ou messages textes. Depuis presque dix ans, ils étaient comme un slow, toujours collé-serré, d’abord « amants », leur histoire amoureuse n’a pas duré longtemps se rendant compte que l’amitié était ce qu’ils leur convenaient. Depuis, il ne se passait un jour sans qu’ils se parlent ou se taquinent. Au bout de deux sonneries, la brune tomba sur le répondeur. Ne voulant pas se laisser démonter elle laissa un message vocal, clair et concis. « Je viens de sortir, on se rejoint devant Castro ? À dans dix minutes ! Bye Narnia ! » Billie et son tact naturel sans précédent… Heureusement que Lucas avait l’habitude.
Narnia était le surnom récurrent de Lucas. Billie était la seule qui l’appelait comme ça et aussi torturé que cela puisse paraître, il était parti d’une blague anodine un soir où ils étaient à la limite du coma éthylique. Aussi adorable que Lucas puisse être, il avait du mal à se lâcher à être lui-même et surtout assumée son homosexuel. Billie le comprenait totalement, même si de son côté elle assumait pleinement d’aller vers les hommes et les femmes. Un soir après plus de dix shots de tequila, Billie avait sorti la blague du siècle, en bonne amoureuse des livres. « Tu es tellement dans la placard mon Lucas que tu as fini par arriver à Narnia.. » et elle était parti en fou-rire, suivi de près par son ami. Et le surnom est resté depuis ce soir là.
Prenant la direction du cinéma, sa veste en jean par dessus sa tête, Billie profitait de l’air humide qui trainait dans la ville. L’avantage de travailler près du Financial district c’est que tout était à proximité, à condition d’aimer marcher et remonter les pentes de la ville. La brune était du genre à courir partout, donc marcher des kilomètres était son sport de prédilection. En tout cas c’est ce qu’elle se disait pour se dédouaner de ne pas aller au sport souvent.
L’idée était qu’ils aillent voir le dernier blockbuster américain en mangeant du pop-corn comme des adolescents qui sèchent les cours. Arrivant devant le ciné - quinze minutes de plus ce qu’elle avait prévu -Lucas était déjà là, à l’abri de la bruine. « Hello, you. » dit-la jeune femme en déposant un baiser sur sa joue. « Bonne journée avec tes pinceaux ? » demanda-t-elle en se glissant sous le porche du cinéma.
Cette journée ne faisait qu’empirer mais, ce n’est pas ce qui allait empêcher Lucas et Billie de passer du bon temps et rigoler. En effent, la guichetière (qui au grand dam de Billie n’était pas Cléo ce soir) venait de leur annoncer que le seul film avec des places disponible était un film d’auteur allemand… Oh joie. Jetant un coup d’oeil espiègle à son ami Billie s’exclama « Allez ça peut être marrant… J’offre le pop-corn sucrée ! »