DIMITRI Φ some people just need a high-five in the face.

Depuis toujours, il se débrouille seul avec son frère. Ne connait pas son père. Bien que sa mère ait toujours été dans le portrait, elle était trop occupée à bosser et trouver un gars qui accepterait de les héberger. Elle les nourrissait de rêve, mais ceux-ci n’ont jamais vu le jour. Ainsi, Dimitri est devenu quelqu’un de très réaliste, qui n’imagine rien de trop gros. Il vit au jour le jour. ▪ Ayant beaucoup déménagé durant son enfance, il a appris à s’adapter facilement. Il a surtout appris la valeur de l’argent et l’importance de travailler, ce pourquoi il met tant d’énergie maintenant. Il ne veut pas faire comme sa mère et devoir déprendre de tout le monde pour survivre. Malgré le fait qu’il a dû être très patient durant sa jeunesse, il reste quelqu’un d’impatient et facilement irritable. Dès qu’un truc le dérange, ça le distrait et ça le frustre. Il ne se gêne pas d’en faire part non plus. ▪ Il n’a jamais eu de modèles masculins en grandissant. Enfin, il y avait toujours les copains de sa mère, mais ils ne restaient pas assez longtemps pour que je puisse m’attacher. De toute façon, ils étaient tous débiles. Pas de quoi les envier et vouloir prendre exemple sur eux. ▪ Il n’a jamais été très doué à l’école. Pas qu’il ne soit pas intelligent, mais il a toujours eu du mal à se concentrer. Puis, changer cinq fois de lycée, ça n'aide pas non plus. On lui demande souvent ce qu’il voulait faire de sa vie, son rêve. À vrai dire, il en n’a jamais vraiment eu. Oui, on a tous nos petits rêves de devenir quelqu’un de cool, mais sinon, il ne sait pas. Il aime bien ce qu’il fait en ce moment. C’est un ami de sa mère qui lui a appris son métier. Sans diplôme, c’est le seul qui lui a proposé un boulot avec un bon salaire. So why not ? Au fil du temps, il a considéré ce dernier comme le père qu’il n’a jamais eu. Il a même vécu chez lui quelques mois. Puis, maintenant, Dimitri a pris la relève et se trouve propriétaire de la compagnie. Dimitri est quelqu’un de très manuel. Il adore construite, démolir et reconstruire des choses. Il a d’ailleurs appris la mécanique et joue souvent après sa voiture. Il a toujours aimé les bagnoles. Il y a deux ans, il s’est acheté une vieille Firebird 1967. C’est son bébé, il l’a même baptisé Mégane. Il trouve ça drôle, ça rend les gens confus lorsqu’il en parle. ▪ Il a la mauvaise manie de fumer. Habitude qu’il a développé sur les chantiers de construction avec ses collègues durant la pause. C’est loin d’être un accro qui tient tout le temps une clope au bout de ses doigts, plutôt lorsqu’il est nerveux. Ça le détend. ▪ Niveau relation, ce n’est pas le loverboy dont les gens pensent. Oui, il est beau et il a du charme quand il le veut, mais il ne passe pas son temps à chercher quelqu’un à mettre dans son lit. Avec son boulot, il n’a pas trop le temps. À vrai dire, il a eu une petite amie pendant deux ans, mais elle est allée se taper son meilleur ami alors voilà… Il préfère perdre son temps à faire quelque chose de productif qu’une relation qui risque d’être vouée à l’échec. Vaut mieux être réaliste. ▪ Dimitri se tient en forme. À chaque matin, il commence par un petit jogging pour se rendre au parc et y faire sa petite routine d’exercice. Pour ce qui est du sport, il joue au baseball avec des amis. Une petite ligues non-officielle pour les trentenaires qui n'ont rien à foutre de leur vendredi soir. ▪ Malgré la rancune qu'il ressent envers sa mère d'avoir été irresponsable lorsqu'il était jeune, il reste toujours là pour l'aider. Dès qu'elle demande un peu d'argent, il lui en donne et lui fait promettre de ne pas toute la dépenser dans l'alcool. Si elle respecte ses promesses, il ne le sait pas. Il l'espère, tout simplement.